Je
caresserai ton visage,
Même
flou et lointain,
De
la douceur de l’aube.
Je
crierai ton nom,
Si
haut, si fort,
Dans
le vent des tempêtes.
Je
bâtirai tes foyers,
Pour
que des cendres,
Renaisse
ta flamme,
Tant
que des mots dénonceront
La
tyrannie des masques,
La
vanité des pouvoirs,
Tant
que des voix s’élèveront
Pour
aimer davantage,
Et pour frôler les nuages,
Tant
que vibreront les lyres,
Et
danseront de joie,
Les
enfants de la Terre.
Je
porte tes drapeaux,
Dans
les déserts d’amour,
A
travers mes mots.
Je
chante tes lendemains,
A
tous les égarés,
Qui
errent dans la foule.
J’écris
tes histoires,
Ces
pages de légendes,
Aux
frontons des mémoires.
Tu
es le rêve,
Il
restera toujours une fenêtre où se pencher,
Pour
t’apercevoir plus haut.
Tu
es le renouveau,
Il
restera toujours des promesses à tenir,
Et
sans cesse rebâtir.
Tu es l’avenir,
Il
restera toujours un arbre où prendre appui,
Pour
te regarder grandir.